LA VIE AU MOYEN AGE
 

Les paysans : l'essor rural

Au Moyen-Age la population reste en majorité paysanne autour
de laquelle se cristallise peu à peu des noyaux urbains.
La terre représente la base de vie matérielle de l' homme.
Elle est signe de richesse et de puissance
et la vie quotidienne de l' homme médiéval est réglée
en fonction des saisons agricoles.
Vers le milieu du Xème siècle l'homme médiéval commence
à dominer véritablement la nature si souvent hostile à la culture.
C'est ainsi que les conditions de vie des paysans vont s'améliorer.

        Plusieurs facteurs ont contribué au progrés de l'agriculture médiévale.
        D'abord, les changements climatiques tel le réchauffement
favorise la culture de nouvelles terres.
        Ensuite, les évolutions sociales tel l'essor démographique
provoque la migration de population vers des surfaces encore vierges ;
la ruralisation des classes supérieures
incite les paysans à produire davantage pour satisfaire
aux éxigences du maître ;
la volonté du jeune à créer son propre domaine agricole.
        Et enfin, le changement des habitudes alimentaires
nécessitant une production plus variée.

        Mais n'oublions pas non plus que les progrès de techniques agraires
ont largement contribué à cet essor :
l'apparition de moulins à eau puis à vent,
la production d'outils plus solides avec le métal,
l'amélioration de la robustesse de la charrue avec l'utilisation du fer,
et l'utilisation du cheval, facilitent tous les travaux de champs.
L'assolement(succession de cultures sur une même terre)
commence à être pratiqué donnant des récoltes plus
abondantes.

Cependant toutes ces nouvelles techniques restent rudimentaires.

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Les paysans : la seigneurie

Les hommes les plus puissants rassemblent leurs terres en seigneurie.

Elle se divise en 2 parties :
La "réserve" qui est cultivée pour l'usage personnel du seigneur.
La "tenure" ou "manse" distribuée aux paysans
moyennant des taxes (le "cens"),
des redevances en nature (le "champart"), des corvées.

Quelques terres appartiennent directement aux paysans
appelées "alleux".
Le seigneur dispose sur ces terres du droit de "ban".

L'exercice de ces droits rapporte davantage au seigneur
que la seule possession de la terre.
Certains paysans sont la propriété du seigneur : ce sont les "serfs".
Ils restent soumis jusqu'à leur affranchissement ou leur mort.

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Les paysans : les révoltes

Les révoltes paysannes ou "jacqueries" datent du XIVè et XVè siècles.
Elles rassemblent les paysans aisés pour maintenir leurs privilèges.
Elles commencent surtout à la suite
de la guerre de Cent Ans et de la
peste noire.

C'est en région parisienne, en 1358,
que s'amorce la première manifestation
avec Etienne Marcel.
Elle est sanglante : les châteaux brûlent, les terres sont saccagées,
les seigneurs sont massacrés.
Les jacques sont écrasés le 9 juin à Mello.

La féodalité

Elle associe les petits seigneurs aux plus forts et deviennent ainsi
leurs vassaux.
Le vassal prête hommage et fidélité à son seigneur et reçoit
en échange, par le geste de "l'investiture", une terre ou fief.
Des obligations réciproques lient le seigneur et son vassal.
 


 
 

Le chevalerie

La chevalerie regroupe les riches seigneurs (ceux qui possèdent la terre).

Cavaliers à cheval, revêtus d'une lourde armure (cotte de maille, heaume)
et armés d'une épée,ils forment la cavalerie lourde
nécessitant un équipement coûteux.

Une cérémonie à caractère religieux y donne accès : l'adoubement.

Bien souvent le chevalier possède des terres et châteaux.
Il représente la force, la supériorité, et l'aristocratie.
 
 

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